Galerie | Intimes

De fragiles instants de vie partagés dans la douceur des crépuscules d’automne, quand la lumière se fait caresse. Juste quelques secondes parfois, ta silhouette qui glisse, et mon coeur qui bat plus fort dans le silence. Tu passes puis disparais, tu ne sais pas que j’étais là, sous les arbres penchés, à t’espérer. Comme il est bon de te regarder simplement glisser derrière le feuillage. De respirer avec toi l’air du soir. De te laisser partir, frémissant, vers la nuit. Comme il est doux de savoir que tu es là. Vivant, tellement. Dans l’ombre qui vient j’écoute ton pas s’éloigner, infiniment léger sur le terre qui nous porte. Au-dessus de nous, le sourire du croissant de la lune. Et ma prière pour toi, pour nous.