Assis dans la nuit, sous le souffle des étoiles,
guetter
les premiers battements du nouveau jour
qui écarte lentement les nuages.
Respirer l’heure bleue,
l’heure froide et silencieuse, sa caresse sur
les visages froissés d’insomnie.
Ne plus s’arracher
à la noirceur du monde -toujours elle nous rattrape-
mais simplement
se rappeler la lumière.
Attendre le matin…
Sur la terre gelée
la course légère des chevreuils palpite.
Voici la première lueur.
Marcher dans leur pas.
Libre.